les larmes dans la mer
Ils s’asseyent face à elle, vague dans l’âme
Embrun dans la fièvre et sel à la commissure
Quand la clepsydre folle s’abat dans le vent
C’est l’heure de la sentence en couperet
Tic Tac résonne l’écho abyssal
Fuscine tendue et barbe millénaire
Possède l’ion qui disparaît sac sur plage
Et les enfants châteaux de sable
Dans les ressacs fiers et secs du passé
Assieds-toi et pleure devant la ligne d’horizon
Pleure ta vie et ta peur qui te nouent la gorge
Crache tes atomes de vie avant de noyer ta haine
Et regarde sur les côtés, les centaines de traces qu’ont laissé
Les pas lourds des hommes incertains.
Dans l’eau les larmes n’ont pas de son.
G.