Théorie du K.O
Il faudrait t’enhardir de raffinement sournois
Et d’échardes de brume, funambule déiste
Ou d’éperons de verre, de lazzi, d’entrechats
Inonder la pénombre d’offrandes symbolistes
Par pudeur ou par jeu t’envelopper de haltes,
J’aurai les yeux frivoles mais le corps pétrifié,
Il te faudra percer d’un poinçon de basalte
Mon arrogance altière, barbare scarifiée.
Il te faudra œuvrer en praticien habile
Juste laisser l’empreinte sur ma peau volubile
D’obscures démangeaisons, de frôlements de plectre
Ecorcher ma froideur d’un abrazo de spectre
Vésanies singulières, prudes témérités
Propageant l’infection par la contiguïté...
Il faudra me corrompre par une échappée belle
Lester mon abandon de sèves éternelles
Epistolier hardi d’ultime mise en jeu
Que grondent sur ma peau des légendes chthoniennes
Gravées au coutelas, convulsive gangrène
Me noyant dans l’extase de glossaires fangeux
Talisman brodé main, accessit du vacarme
Qu’il sourde en grésillant lorsqu’enfin je tomberai
Ce métal imposteur dont j’avais fait mes armes.
Il faudrait te farder d’innocence madrée…
~ W ~
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