Echo
au centre de sa gravité si violemment désertée
se propage apeuré
Il erre et tord son âme en vaincu incrédule
sur cette terre promise qui était son arène
fou d’un théâtre dévasté, privé de Reine
où s’étend désormais peste de crépuscule
Il s'amplifie, brisé, avale effaré
l’exécrable finitude
l'innommable solitude
Elles s’écoulent crues du mirage égorgé
s’approprient tant l’espace qu'elles figent l’air fuyant
la brise prise au piège en devient hurle vent,
amplifie le chaos, concentrique enragé
Répercuté par les miroirs brisés d’un rêve,
expulsé par mille voix d’horreur qui le soulèvent
l'écho mute monstrueux en fracas brutal
d'où surgit le néant qui l'enfanta final
Alors seulement revient le silence,
S’installant prélude à l’indifférence
à l’exécrable finitude,
à l'innommable solitude
à l'exécrable finitude,
à l'innommable solitude
F.
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