[Spasmophilie]
Épingle moi en phonétique, rougeoie mes brasiers synaptiques
Fais frémir à ma fontanelle comme un épicentre éternel !
Les cieux se perdent en cataractes, et ta peau comme un artefact
Dessine à mes yeux l’holocauste : étourdissement, feu-riposte.
Prométhéenne fusion bancroche, sylphide à l’onyx-anicroche,
Traces nacrées, prolégomènes sur ton pelage artificiel
Fais grincer tes doux leurres sur le vélin sacrificiel,
Viens greffer ton bassin à mes chairs en faction.
Je suis ton pourvoyeur, au compte-gouttes d'encre tentateur ! J'égrène les perles de tes syncopes fouillées par décret.
Martyrisent tes sens mes mots crachés, promis, jurés. Te traînent dans ma bouche, injonctions sublimes inhale, évanouie de peu, titubant sous les coups griffés de l'illusion du lâcher ... PRISE !
Sous tes yeux les vers grouillants du sens dessous crié
En cadence piquent tes hanches de l'intention crissée
Susurrent les invectives crues, et graissent les portails
Qui chuintent et s'ouvrent sur tes hontes, défaille!
Piquée sous le dais, fixée d'un trait acéré, proféré
Débats-toi, remue vaincue, redevient chrysalide que je t'extirpe
Et te renaisse flambant, majestueuse dans l'extase figée
D'une fusion noircie que nos fusions dé-cryptent....
Une ombre chinoise, comme un vertige du fond des âges, c’est mon hérésie qui te toise, gestuelle conforme, replonge en ma débâcle, oublie tes convenances, fais psalmodier le sacre, consécration sub- liminale.
En ta torpeur sans rêve, spasmes avant la sentence, tu seras mon protocole, docteur es maléfices, doctoresse-supplice…
Je veux que l’infini s’achève
Dans tes éclipses surnuméraires.
Que du jonc étranglé de sève
S’exondent tumultes stellaires !
Virtuoses, quatuor, quarantaine, nombre d’or! Fais suinter à ma paix des envies belliqueuses, fais gorger mes entrailles d’agonies terminales, tantriques égocentriques, pourvoyeurs d’arythmie, et nos corps se dégorgent, corpus asymétrique, algèbre machiavélique, délestent nos viscères des cris inachevés.
Oracle ! les cieux soudain obscurs
Qui t'illuminent, brûlent ta corolle
Sont sous le joug de ma nature
Crachent un déluge d'astres systoles!
Virginité sacrifiée sur l'autel d'un duel angémoniaque, la plage des ébats souillée par nos écumes noires s'enivre du ressac amer. L'oubli efface les traces vides de tes défiances, de mes déviances, de l'évidence épuisée...
Et l'écho agonisant emporte les vestiges de nos dérésonnances accordées à l'aveugle comme un regret faussement joué staccato, laissant nos fibres et nos peaux tressaillant immobiles imiter sa fuite d'Alzheimer.
W & F.
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