Le temps mort
Perclus de crampes de désir, à se branler une demi-douzaine de fois
Pour nourrir le sommeil et toi succube à m'arracher ma salive comme ma vie.
Tu es dans mon regard.
Le temps de la résonance enfin. Peu importe le vrai du faux, si je m'emporte dans les deux.
Et moi perdu dans toi, suis-je vrai parfois ?
On court derrière lui, mais l'a-t-on reconnu le vert paradis des amours enfantines.
Bois à ma gorge, je ne t'enlèverai pas l'innocence, c'est la femme-enfant que je guette
C'est elle qui me tient éveillé quand j'écris à voix haute des psaumes aériens.
Je suis sourd à certaines complaintes quand elles se noient dans les landes ignorantes
Mais j'écoute, j'entends souvent les échos des lyres qui, méduses ou sirènes, déclenchent les chants obsédants. Viens, je le dis encore, viens nue et indécente, j'ai un dos voûté, courbé l'échine et creusé la moelle pour te faire une place en copeaux de sang.
La cicatrice, je la devine, elle se dessine déjà, elle m'appelle pour que je plonge en elle
Je la pénètre, je le peux.
C'est le temps de la circonférence, celle qui nous place en dehors de nous.
Salue les images sombres et claires qui balisent ton regard.
As-tu vécu déjà ?
G
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